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mon crime de françois ozon

Mon crime de François Ozon

Dans les années 30 à Paris, Madeleine Verdier, jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur. Aidée de sa meilleure amie Pauline, jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour…

Une régalade, il y a de nombreux passages du film, qui font penser à un Woody Allen, en forme, que ce soit les dialogues, les costumes du Paris d'Avant guerre, la musique, les cadrages ou autre plans américains; on revoit certains films du New Yorkais)(i. Vibrant écho au cinéma , beaucoup de clins d'œil (Linder, Danielle Darrieux, etc....°C'est spirituel, fantaisiste, magnifiquement, interprété par les deux personnages principaux, l'actrice ( Nadia Tereszkiewicz), l'avocate ( Rebecca Marder) on voudrait les épouser tant elles sont charmantes...Et une pléiade de seconds rôles, pas si seconds que ça ( Lucchini, Dussolier, Isabelle Huppert, Dany Boon, ) tous en très grande forme et dans des rôles ambigus, comme le film lui même, qui se joue du spectateur comme du cinéma.....Une régalade donc, annoncée par le titre du film, le pronom possessif MON, n'étant en rien innocent, ce qui verront le film comprendront.....C'est du théâtre peut être, mais c'est surtout du bon cinéma, nous avons en France d'excellents acteurs et metteurs en scène, autant en profiter, précipitez vous, une vraie banane à la sortie du film.....Bravo Ozon...Islander29

séance mardi 4 avril à 18h30 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

 

Bande-annonce Mon Crime

 

the fabelmans de steven spielberg

The Fabelmans de Steven Spielberg

Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. À partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents

Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses sœurs. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.

séance lundi 21 mars à 18h00 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

 

Bande-annonce The Fabelmans

 

les choses simples d'Eric Besnard

les choses simples d'Eric Besnard

Vincent est un célèbre entrepreneur à qui tout réussit. Un jour, une panne de voiture sur une route de montagne interrompt provisoirement sa course effrénée. Pierre, qui vit à l’écart du monde moderne au milieu d’une nature sublime, lui vient en aide et lui offre l’hospitalité. La rencontre entre ces deux hommes que tout oppose va bouleverser leurs certitudes respectives. Et ils vont se surprendre à rire. Au fond, vivent-ils vraiment chacun les vies qu’ils ont envie de vivre ?

séance lundi 10 mars à 18h20 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

Super soirée à 4. Nous nous sommes bien détendus de l'humour, des situations cocasses, des images de la montagne vivifiantes et oxygénantes, le jeu des acteurs nous entraine sans difficulté dans cette histoire. Grégory Gadebois, l'"ours" taciturne et solitaire est à la hauteur de Lambert Wilson, le "brillant et volubile homme d'affaire". Qui des 2 entrainera l'autre vers son monde à lui ?

Quelles sont les priorités dans la vie ?

Ghislaine

 

Les Choses simples

 

retour à séoul de davy chou

Retour à Séoul de Davy Chou

Sur un coup de tête, Freddie, 25 ans, retourne pour la première fois en Corée du Sud, où elle est née. La jeune femme se lance avec fougue à la recherche de ses origines dans ce pays qui lui est étranger, faisant basculer sa vie dans des directions nouvelles et inattendues.

Entre les tours géométriques de Séoul, une jeune femme est en quête d’elle-même. Elle a 25 ans, s’appelle Freddie, est née en Corée et a été adoptée par un couple de Français. Elle vient d’atterrir pour la première fois en Corée du Sud. Sur un coup de tête, Freddie s’est mise à la recherche de ses origines. Elle rencontre d’abord Tena, jeune Coréenne bienséante et bienveillante, dans une guest house. Puis pousse la porte du Service des adoptions coréen, remonte jusqu’à son père, rongé par les remords et l’alcool, partage une soupe de poulet avec sa famille biologique (scène remarquable), rencontre d’autres Coréens, repousse son père, cherche en vain sa mère puis s’installe à Séoul.

Retour à Séoul raconte donc l’histoire d’une déracinée qui s’ignore (ou qui ne le sait que trop bien). Il y est question d’opportunités gâchées, de portes claquées, de mots dévorants, de quête de soi infinie. Remarqué dans la Section « Un certain regard » à Cannes, il ne s’agit que du deuxième long-métrage de fiction de Davy Chou après Diamond Island, en 2016. Mais le cinéaste de 38 ans semble déjà avoir trouvé son style, quelque part entre des ellipses ambitieuses et une caméra tourbillonnante. Ici, tout bouge, Freddie se lie puis se sépare, se trouve puis fait reset. Elle est dure, violente parfois, frustrée, effrontée, fragile, rebelle, flamboyante. Elle est tout en nuances. Les personnages secondaires (superbes Louis-Do de Lencquesaing et Guka Han) aussi. La grâce qui enveloppe ce film leur doit aussi beaucoup à chacun.

séance lundi 14 Février à 18h20 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

 

divertimento de Marie Castille Mention-chaar

Divertimento de Marie-Castille mention-Schaar

À 17 ans, Zahia Ziouani rêve de devenir cheffe d’orchestre. Sa sœur jumelle, Fettouma, violoncelliste professionnelle. Bercées depuis leur plus tendre enfance par la musique symphonique classique, elles souhaitent à leur tour la rendre accessible à tous et dans tous les territoires. Alors comment peut-on accomplir ces rêves si ambitieux en 1995 quand on est une femme, d’origine algérienne et qu’on vient de Seine-Saint-Denis ? Avec détermination, passion, courage et surtout le projet incroyable de créer leur propre orchestre : Divertimento.

Créé il y a 20 ans, cet orchestre symphonique basé en Seine Saint-Denis est dirigé par Zahia Ziouani, personnalité dont le film s'inspire directement, et en accord avec elle. Le concept de Divertimento est de proposer des concerts mêlant diverses esthétiques (grand répertoire du 19ème et 20ème siècle, musique française, musique de films, musique traditionnelle, jazz, création contemporaine...), et de s'engager d'un point de vue pédagogique, en proposant des actions de sensibilisation (concert éducatif, concert famille, concert-lecture, session de "Diverticlasse", rencontres, atelier participatif, conférence illustrée, plume symphonique ...).

A propos de cette histoire vraie, la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar confie ce qui l'a attirée : "La réalité est beaucoup plus forte que ce que l’on pourrait imaginer... Cela me touche que ces gens aient vraiment vécu et fait ces choses. Cela prouve que cela existe, que cela peut arriver à d’autres ; que d’autres pourraient à leur tour s’y atteler et réussir."

Pour mener à bien ce projet, Marie-Castille Mention-Schaar a rencontré longuement les soeurs Zahia et Fettouma Ziouani, ainsi que leurs parents, pour puiser dans leurs récits. S'il y a bel et bien une part de fiction, la réalisatrice a veillé à ce qu'ils restent dans l’ADN des personnages, proches de ce qu’ils ont réellement vécu.

Grâce à un casting juste et touchant, Divertimento devrait vous émouvoir et vous faire vibrer notamment lors des séquences musicales. Le film s'inscrit dans la lignée de ces récits inspirants et plein d'espoir.

A la tête de sa distribution, Oulaya Amamra, révélée dans Divines de Houda Benyaminia, et Lina El Arabi, remarquée dans Noces de Stephan Streker. Niels Arestrup, Zinedine Soualem, Nadia Kaci et Jonas Ben Ahmed entre autres les entoure.

séance lundi 6 Février à 18h20 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les banshees d'Inisherin de Mathieu MacDonagh

Les banshees d'Inisherin de Mathieu MacDonagh

Sur Inisherin - une île isolée au large de la côte ouest de l'Irlande - deux compères de toujours, Padraic et Colm, se retrouvent dans une impasse lorsque Colm décide du jour au lendemain de mettre fin à leur amitié. Abasourdi, Padraic n’accepte pas la situation et tente par tous les moyens de recoller les morceaux, avec le soutien de sa sœur Siobhan et de Dominic, un jeune insulaire un peu dérangé. Mais les efforts répétés de Padraic ne font que renforcer la détermination de son ancien ami et lorsque Colm finit par poser un ultimatum désespéré, les événements s’enveniment et vont avoir de terribles conséquences.

Le titre du film fait référence à une figure fantomatique légendaire de la mythologie irlandaise qui pleure la nuit pour annoncer une mort dans les environs. Bien que cela ne soit pas explicite dans Les Banshees d'Inisherin, une femme âgée sur Inisherin, Mme McCormick (Sheila Flitton), est l'incarnation physique de la Banshee.

Les Banshees d'Inisherin a été tourné sur les îles d’Inishmore et d’Achill, au large de la côte ouest irlandaise. L'île d'Inishmore fait partie des îles d'Aran, un groupe de trois îles à l'embouchure de la baie de Galway : Inishmore, la plus grande, Inishmaan la deuxième, et Inisheer, la plus petite. La population des trois îles réunies s’élève à environ 1 200 personnes. L'île d'Achill se situe à 150 km de ces dernières, dans le comté de Mayo (où se trouve, entre autres, le pub).

Les Banshees d'Inisherin n'aurait pas été possible sans l'aide des habitants d'Inishmore et d'Achill. Mark Tildesley a ainsi travaillé avec une entreprise locale qui a posé des pierres sur les routes pour les rendre à leur état d'origine de 1923.

Les habitants d'Inishmore ont également prêté leurs chevaux et leurs charrettes. Dans le port d'Achill, des pêcheurs locaux ont participé au projet. Des talonneurs, ces bateaux traditionnels irlandais, ont été utilisés pour les besoins du long métrage.

séance lundi 31 janvier à 18h20 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les tirailleurs de Mathieu Vadepied

les tirailleurs de Mathieu Vadepied

.1917. Bakary Diallo s'enrôle dans l'armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, qui a été recruté de force. Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s'affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l'arracher aux combats et le ramener sain et sauf.

Créé par un décret de Napoléon III à l'été 1857, les tirailleurs sénégalais étaient un corps de militaires composé de soldats venus de toute l'Afrique, appartenant aux troupes de l'Empire colonial français.

Si quelques hommes sont volontaires, la plupart d'entre eux sont d'anciens esclaves rachetés à leurs "maîtres" ou des prisonniers de guerre et sont donc enrôlés de force.

Dès février 1912, un décret institue le recrutement par réquisition. Dans "L'épopée des tirailleurs sénégalais" d'Eugène-Jean Duval (Éditions L'Harmattan), il est indiqué que le décret prévoit que "les indigènes de race noire du groupe de l'Afrique-Occidentale française peuvent en toutes circonstances être désignés pour continuer leur service en dehors du territoire de la colonie."

En 1915, des villageois du Mali se révoltent contre ces réquisitions forcées mais la rébellion est réprimée. En juin 1916, la France ordonne de tirer sur une dizaine de villages "récalcitrants", tuant plusieurs milliers de civils.

Dans le film, le réalisateur montre d'ailleurs la manière dont les hommes en âge de combattre pouvaient être arrachés à leurs familles.

Les tirailleurs sénégalais ont participé à toutes les batailles aux côtés des soldats français : de la conquête de Madagascar entre 1895 à 1905 à la Seconde Guerre mondiale en passant bien évidemment par la Première Guerre mondiale, la campagne du Maroc, la Guerre d'Indochine ou encore la Guerre d'Algérie. Les derniers bataillons de tirailleurs sont dissous entre 1960 et 1964.

séance lundi 24 janvier à 18h30 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

 

 

 

les couleurs de l'incendie de Clovis Cornillac

les couleurs de l'incendie de Clovis Cornillac

Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l'adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.

Il fallait un certain courage à Clovis Cornillac pour adapter la prose de Pierre Lemaitre après «Au Revoir là-haut» d'Albert Dupontel. Et il s'en sort avec les honneurs, déjà en dirigeant avec précision de formidables acteurs, Léa Drucker et Benoit Poelvoorde en tête, ensuite en évitant la mise en scène trop théâtrale et ampoulée - le plan-séquence d'ouverture est d'ailleurs bluffant. Bien sûr, on peut regretter quelques raccourcis narratifs - le roman est d'une telle densité qu'il a fallu trancher dans le vif-, mais «Couleurs de l'incendie» expose clairement des thèmes très contemporains : les liens entre les pouvoirs politique et industriel, les fortunes qui se font et se défont sur un coup de dés, l'humain négligé au profit de l'argent et de la réussite, la place des femmes. Du bon cinéma populaire.

séance lundi 6 décembre à 18h15 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

une robe pour Mis Harris de Anthony Fabian

Une robe pour Miss Harris de Anthony Fabian

Dans le Londres de l’après-guerre, Ada Harris gagne sa vie en faisant des ménages. Si elle mène une vie très solitaire depuis le décès de son mari Eddie, porté disparu au combat. Ada n’est pourtant pas du style à se plaindre, ni même s’appesantir sur son sort, et pourtant, elle qui se croyait les pieds bien ancrés dans la réalité, est tout à coup submergée par une vague de rêve et d’émerveillement quand elle découvre une magnifique robe signée DIOR, nonchalamment accrochée dans la chambre d’une de ses riches clientes. Elle se surprend alors à penser qu’une si belle œuvre d’art, si pure, si éthérée ne peut que changer la vie de quiconque la possède.

séance vendredi 17 novembre à 18h20 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

citoyen d'honneur de Mohamed Hamidi

Citoyen d'honneur de Mohamed Hamidi

Peut-on raconter un pays qu’on a quitté il y a plus de 35 ans ? El ciudadano ilustre de Gaston Duprat et Mariano Cohn posait déjà cette question lors de la Mostra de Venise de 2016. Dans Citoyen d’honneur, Mohamed Hamidi, à qui l’on doit La Vache, réadapte le scénario argentin pour le cuisiner à la sauce franco-algérienne. Dans ce remake, Samir Amin, un écrivain français d’origine algérienne, vient de recevoir le prix Nobel de littérature pour son dernier roman.

Comme pour ses précédents livres, Samir Amin s’est inspiré de son village natal Sidi Mimoun et de ses habitants. Le romancier nobélisé, en manque d'inspiration et au bord de la dépression, est convié aux quatre coins du monde pour des conférences et autres mondanités, mais décline toute invitation. Même celle de Sidi Mimoun qui souhaite le distinguer en tant que citoyen d’honneur et ériger une statue en son honneur. "Tu leur dois bien ça", insiste son fils qui finit par convaincre son père de retourner en Algérie, pays dans lequel il s’est juré 35 ans plus tôt de ne plus jamais remettre les pieds. Samir Amin va alors renouer avec son passé, et retrouver ceux qu'il avait laissés derrière lui.

Celui qui a perdu ses marques dans un bled qu’il n’a pas visité depuis plus de 30 ans est guidé par Miloud, un ami d’enfance devenu employé de mairie qui jure avoir lu tous les livres du célèbre auteur. Serviteur dévoué investi d’une mission, Miloud est aux petits soins. Comme à son habitude, le jeu clownesque de Fatsah Bouyahmed, déjà présent dans La Vache, irradie. Face à cet attendrissant bien qu’envahissant personnage aux grandes lunettes, le taciturne Samir Amin va peu à peu se dévoiler et laisser naître une amitié pleine de respect.

À l’image du reste de la filmographie de Mohamed Hamidi, Citoyen d’honneur est une fable qui dépeint des personnages partagés entre une double identité. Un thème récurrent que l’on retrouve dans Né quelque partLa Vache ou encore Jusqu’ici tout va bien"Je me suis laissé porter par le sujet et le propos et c’était assez facile pour moi de me transporter dans ce personnage car, au fond, cet homme, c’est un peu moi. Quelqu’un qui a un lien fort avec son pays mais qui n’y est pas retourné", confie Kad Merad, qui y campe l’un de ses meilleurs rôles. D'ailleurs, les paroles profondes de la chanson El Rayah, de Dahmane El Harrachi reprise par Rachid Taha, qui résonnent dans le film prennent tous leurs sens.

séance vendredi 14 octobre ou lundi 17 octobre à 18h30 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

 

la dégustation

La dégustation d'Ivan Calbérac

D’un côté, Jacques, un quadra bourru, solitaire et meurtri (Bernard Campan) qui tient seul une petite cave à vins au bord de la faillite. De l’autre, Hortense, une infirmière engagée dans l’associatif, bien décidée, malgré son célibat, à ne pas finir vieille fille et surtout à devenir mère ( Isabelle Carré). Aussi cabossés l’un que l’autre par la vie, ces deux-là auraient pu se rater si un jour Hortense n’avait pas débarqué dans la boutique de Jacques  et ne s’était pas laissée convaincre par ce dernier de participer à un atelier de dégustation. La tête va leur tourner et leur cœur battre la chamade…Ensemble. Ou presque.

Molière 2019 de la meilleure comédie, La Dégustation est passée de la scène sur le grand écran avec un brio fou. La « faute » à Ivan Calbérac qui a su approfondir, sans les alourdir, les « sujets » ( l’alcoolisme, la solitude, le désir d’enfant,…) qui sous-tendent sa pièce originelle ; la « faute » aussi  à Isabelle Carré, Bernard Campan et à tous leurs camarades de plateau qui ont trouvé le ton juste pour rendre craquante cette comédie qui oscille avec grâce, légèreté  et harmonie entre le rire et les larmes.

« Quand on fait un film, adaptation ou scénario original, la pression est toujours très forte. Évidemment, on se lance dans l’optique de réussir son film au mieux, mais sans vraiment l’envisager en termes de succès. Si, une fois fini, il plaît au plus grand nombre, c’est merveilleux. Mais j’essaie de faire avant tout un film que j’aurais envie de voir » ( Ivan Calbérac, écrivain-réalisateur).

séance vendredi 23 septembre à 18h30 au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

flee de Jonas Poher Rasmussen

Fleee de Jonas Poher Rasmussen

Pour la première fois, Amin, 36 ans, un jeune réfugié afghan homosexuel, accepte de raconter son histoire. Allongé les yeux clos sur une table recouverte d’un tissu oriental, il replonge dans son passé, entre innocence lumineuse de son enfance à Kaboul dans les années 1980 et traumatismes de la fuite de sa famille pendant la guerre civile, avant la prise du pouvoir par les talibans. Après des années de clandestinité en Russie, Amin – un pseudonyme – arrive seul à 16 ans au Danemark, où il rencontre le réalisateur qui devient son ami. Au fil de son récit et des douleurs enfouies, l’émotion resurgit. Aujourd’hui universitaire brillant installé avec son compagnon danois Kasper, le jeune homme confie un secret qu'il cachait depuis vingt ans.

"Que signifie pour toi le mot "maison" ? - "Maison ? Voyons... Un endroit où je me sens en sécurité. Un endroit où je peux rester et que je ne suis pas contraint de quitter. Ce n'est pas quelque chose de temporaire". C'est par ces mots à la résonnance éminemment douloureuse et intime que s'ouvre Flee, bouleversant documentaire animé

Coproduction européenne entrée dans l'Histoire des Oscars : elle fut en effet citée trois fois dans l'édition 2022, aux titres du Meilleur documentaire, Meilleur film d'animation et Meilleur film étranger. Portée par les voix françaises de Kyan Khojandi et Damien Bonnard, Flee fut couvert de prix à travers le monde (près de 80 !), dont le Cristal du long métrage à Annecy en 2021, le Grand prix World Documentary au Festival du film de Sundance 2021, ou encore le Prix du cinéma européen des meilleurs documentaire et film d’animation 2021, pour n'en citer qu'une poignée.

Une animation qui sert justement magnifiquement le propos de Flee, signé par le réalisateur danois Jonas Poher Rasmussen, qui endosse ici à la fois la posture de l’intervieweur et de complice. Si le film raconte en couleurs l'épopée du jeune demandeur d’asile afghan, les événements les plus traumatiques sont relatés dans des séquences en noir et blanc au fusain, traversées d’ombres fantomatiques.

"Il y a quinze ans, alors que je réalisais des documentaires radio, je lui avais proposé de témoigner. Mais à l’époque, il ne sentait pas prêt. Il m’a dit que le jour où il se déciderait, ce serait avec moi qu’il partagerait son histoire" raconte Jonas Poher Rasmussen.

"Un atelier associant au Danemark cinéma documentaire et animation nous a fourni une forme appropriée à ce projet. Outre qu’elle rendait émotionnellement vivants des événements passés, l’animation garantissait à Amin un anonymat qui, en le soustrayant au regard du public, lui permettait de se raconter librement et de vivre sans être renvoyé à ses traumas. Mais remonter le cours de sa mémoire s’est avéré un lent processus : il lui a fallu du temps pour se replonger dans certains épisodes et les raconter". Le résultat, entre douloureuse introspection et catharsis salvatrice, est magnifique.

séance mardi 13 septembre à 19h au Pandora à Achères et après diner à la pizzeria d'à côté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les volets verts de jean becker

Les volets verts de Jean Becker

Le projet a été initié par Depardieu en 2017. Au détour d'une conversation, le comédien a conseillé aux producteurs Michèle et Laurent Pétin de lire le livre.

Les producteurs achètent les droits du roman auprès du fils de son auteur, John Simenon. Ils chargent ensuite Jean-Loup Dabadie de l'adapter.

Le célèbre metteur en scène écrit une première version du scénario avant de décéder en mai 2020 à l'âge de 81 ans. Bertrand de Labbey, agent de Dabadie et Depardieu, propose alors aux producteurs de confier le projet à Jean Becker.

Très emballé, le réalisateur s'empare des Volets verts. Il est en terrain connu puisqu'il avait déjà fait tourner Gérard Depardieu dans Elisa (1995) et La Tête en friche (2010).

C’est avec détermination que Jean Becker travaille sur le projet. " Il se fraie rapidement son chemin dans le scénario et le met « à sa main », ajoutant des touches personnelles, adaptant parfois les dialogues aux comédiens qu’il choisit", confient Michèle et Laurent Pétin.

Selon Jean Becker, Les Volets verts est une chronique centrée sur la vie d’un acteur et de tout ce qui se passe autour de lui (son chauffeur, son habilleuse, etc.).

"Je trouvais que ça relatait assez bien tout ce que j’avais pu observer personnellement de la vie de ces comédiens que j’ai bien connu", expose le cinéaste.

D'après le metteur en scène les comédiens vivent une existence survoltée, tout le temps ou très souvent en représentation sur la scène, sur un plateau de cinéma ou ailleurs.

"On demande à Maugin d’être un autre tout en essayant de garder sa personnalité, obligé d’aller chercher des émotions tout au fond de lui-même quitte à se faire mal. Souvent, ils ont besoin de s’aider pour arriver à le supporter soit avec l’alcool soit avec la drogue : pour Maugin c’est l’alcool", explique Jean Becker.

Par ailleurs, Fanny Ardant et Gérard Depardieu ont déjà travaillé ensemble une dizaine de fois. Pour Jean Becker, ils renvoient à ces couples d’acteurs très connus qui existaient à une époque, comme Simone Valère et Jean Desailly, Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault ou Delphine Seyrig et Sami Frey.

"Dans la vie, Depardieu éprouve un amour profond pour Fanny Ardant. Donc leur complicité dans la vie se retrouve aussi dans le film et il n’est pas nécessaire de l’expliquer. Dans Les Volets verts, il se conduit comme un soupirant vis-à-vis d’elle parce qu’il sent qu’elle va lui échapper", souligne-t-il.

séance mercredi 31 août au Pandora à Achères à 18h45 et après diner à la pizzeria d'à coté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

 

the duke de Roger Michell

The Duke de Roger Michell

En 1961, Kempton Bunton, un chauffeur de taxi sexagénaire, vole à la National Gallery de Londres le portrait du Duc de Wellington peint par Goya. Il envoie alors des notes de rançon, menaçant de ne rendre le tableau qu’à condition que le gouvernement rende l’accès à la télévision gratuit pour les personnes âgées. Cette histoire vraie raconte comment un inoffensif retraité s’est vu recherché par toutes les polices de Grande Bretagne, accomplissant le premier (et unique) vol dans l’histoire du musée.

Le compositeur anglais George Fenton rencontre Roger Michell (décédé le 21 septembre 2021) pour cette histoire vraie d'un chauffeur de taxi de 60 ans qui, en 1961, a volé un tableau de Goya à la National Gallery de Londres. Il propose une partition de jazz, rythmée avec percussions et cuivres, plus majesteuse et élégante avec des cordes en soutien, et même mélancolique quand un piano s'invite. Par ses accents de film d'espionnage, on pense à Henry Mancini pour "La Panthère rose" de Blake Edwards.

séances jeudi 26 mai au Pandora à Achères à 18h30 et après diner à la pizzeria d'à coté. Possibilité de covoiturage.

 

belfast de Kenneth Branagh

Belfast de Kenneth Branagh

Été 1969 : Buddy, 9 ans, sait parfaitement qui il est et à quel monde il appartient, celui de la classe ouvrière des quartiers nord de Belfast où il vit heureux, choyé et en sécurité.
Mais vers la fin des années 60, alors que le premier homme pose le pied sur la Lune et que la chaleur du mois d’août se fait encore sentir, les rêves d’enfant de Buddy virent au cauchemar. La grogne sociale latente se transforme soudain en violence dans les rues du quartier. Buddy découvre le chaos et l’hystérie, un nouveau paysage urbain fait de barrières et de contrôles, et peuplé de bons et de méchants.

Kenneth Branagh décrit Belfast comme son film le plus personnel. Il lui a fallu 50 ans pour trouver comment raconter son enfance et la période tumultueuse que traversait Belfast à cette époque.

 

séances jeudi 31 mars au Pandora à Achères à 18h45 et après diner à la pizzeria d'à coté. Possibilité de covoiturage.

 

 

presque de Bernard Campan et Alexandre Jollien

Presque de Bernard Campan et Alexandre Jollien

Deux hommes prennent la route, de Lausanne vers le sud de la France, dans un corbillard. Ils se connaissent peu, ont peu de choses en commun, du moins le croient-ils…

Quel cadeau cinématographique !
"Presque" est en fait l'histoire d'une rencontre entre deux individus ayant dû affronter toute leur vie le regard des autres, chacun à des niveaux très différents bien sûr.
Louis (Bernard Campan) est croque-mort et Igor (Alexandre Jollien) est handicapé depuis la naissance.
Ce tandem improvisé va se retrouver par hasard à effectuer ensemble un road trip jubilatoire à bord d'un corbillard, entre Lausanne et le sud de la France.
C'est drôle, tendre, bouleversant et d'une justesse folle, ce voyage est comme un cheminement vers le bonheur rempli de pensées idéologiques positives (Alexandre Jollien est philosophe et écrivain dans la vraie vie), mais sans jamais être ni lourd, ni donneur de leçons.
Un petit bijou d'humanité et d'espoir qui nourrit l'âme et donne tout simplement envie de croquer l'existence à 200% !
Site CINEMADOURG.free.fr

séance jeudi 24 février au Pandora à Achères à 18h45 et après diner à la pizzeria d'à coté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

the chef de philip Barantini

The Chef de Philip Barantini

Imprévus en cuisine et en salle, clients pénibles et tensions en série se succèdent en un impressionnant plan-séquence organisé autour du chef Andy Jones, interprété par Stephen Graham. Un tour de force technique, tourné en quatre prises seulement, pour coller au mieux à la réalité des métiers de la restauration que le réalisateur Philip Barantini connaît de l’intérieur, ayant lui-même œuvré en cuisine pendant douze ans. Mais quel regard les professionnels Valentine Guenin, cheffe exécutive du restaurant Fulgurances à L’Entrepôt (Paris 14e), et Fabrice Bloch, l’un des deux chefs du Reflet dans le Marais, qui emploie des personnes porteuses de trisomie 21, ont-ils porté sur ce film ? Réponse en sept mots clés.

« Une cuisine, ce sont des espaces petits, contraints et souvent oppressants. Avec les cuisines à vue, cela devient une pièce de théâtre en même temps qu’un huis clos : les clients nous voient, et on a en plus la pression d’être en représentation. On est là sans être là, et on peut se dire des trucs terribles sans que personne ne nous entende, comme à l’écran », explique Valentine Guenin. Pour Fabrice Bloch, « le choix du plan-séquence est hyper important, car il souligne le sentiment d’oppression des cuisines professionnelles. C’est en partie à cause de cette sensation que j’ai longtemps évité de travailler dans un restaurant, en étant chef à domicile et consultant. Un restaurant, c’est un opéra, où les déplacements ont une importance immense, aussi bien dans la cuisine que dans la salle. Là, on y est vraiment ! »

« C’est le premier film sur la cuisine aussi réaliste. Certes, c’est accentué par la crise personnelle que traverse le chef, mais certains jours, ça peut vraiment ressembler à ça ! Disons que c’est plausible mais un peu exagéré. Le plus frappant, c’est d’avoir réussi à explorer les tensions salle / cuisine, que les clients n’ont pas en tête », apprécie Valentine Guenin. Pour Fabrice Bloch, « malgré quelques détails erronés — les températures de frigo, celle de la cuisson du canard, bref des détails techniques liés au fait qu’ils n’ont gardé qu’une prise —, tout est vrai dans le film, mais tout est cumulé en une seule fois. C’est ça qui le rend si poignant, et indispensable à regarder si vous envisagez de travailler dans un restaurant. »

séances mardi 25 et vendredi 28 janvier au Pandora à Achères à 18h30 et après diner à la pizzeria d'à coté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

 

 

 

 

rose d'aurelie saada

avec Françoise Fabian

À travers son film, Aurélie Saada entend bien ne pas simplement décrire une mère, une grand-mère ou même une veuve. “Je voulais raconter une révolution intime. Elle finit par aimer son corps. Elle le découvre ou plutôt le redécouvre”, explique-t-elle. Malgré les obstacles, Rose apprend à s’aimer réellement. Se posant comme un miroir sur les femmes âgées, le personnage se sent laissé de côté. “C’est un chemin de soi à soi. Elle ne renie pas ce qu’elle a fait avant mais elle essaye de construire d’autres choses nouvelles”, explique la réalisatrice.

Après la mort de son mari, Rose, âgée de 78 ans, est par exemple invitée à aller au spa. Devant la glace et face à son corps, plus tout jeune, elle s’interroge: ”À quoi bon?”. Derrière cette question se cachent les injonctions à des corps jeunes et parfaits qu’Aurélie Saada souhaite dénoncer. “Je trouve que les pires limites sont celles que l’on s’impose, peut-être sont-elles même plus fortes que celles que nous fixent les autres”, déclare-t-elle.

Au cours du film, Rose doit également faire face à ses enfants. Sa fille, tout en riant du fait que sa mère ait pu trouver un nouveau partenaire, l’emmène dîner. Son fils se montre très dur avec elle. “Ses enfants sont à la fois la clé et l’obstacle. D’une certaine manière, on a toujours peur pour nos parents quand ils vont mal, mais aussi quand ils vont trop bien. Je voulais aussi raconter la difficulté de voir ses parents fatigués, en train de lâcher la rampe”. C’est pourquoi Rose se retrouve à expliquer à ses enfants ses questionnements, ses espoirs autour d’une table.

séance lundi 3 janvier au Pandora à Achères à 18h30 et après diner à la pizzeria d'à coté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

Madres Paradelas de Pedro Almodovar

Avec Penelope Cruz, Milena Smit, Israel Elejalde

Deux femmes, Janis et Ana, se rencontrent dans une chambre d'hôpital sur le point d’accoucher. Elles sont toutes les deux célibataires et sont tombées enceintes par accident. Janis, d'âge mûr, n'a aucun regret et durant les heures qui précèdent l'accouchement, elle est folle de joie. Ana en revanche, est une adolescente effrayée, pleine de remords et traumatisée. Janis essaie de lui remonter le moral alors qu'elles marchent telles des somnambules dans le couloir de l'hôpital. Les quelques mots qu'elles échangent pendant ces heures vont créer un lien très étroit entre elles, que le hasard se chargera de compliquer d'une manière qui changera leur vie à toutes les deux.

"Almodovar est un grand cinéaste du numérique et de la couleur. Visuellement, le film est splendide. [...] Il tente, dans Madres Paralelas, de prendre en charge le passé franquiste de son pays et s'intéresse à la façon qu'à la grande histoire de percuter, d'atomiser son système esthétique. C'est, je crois, la grande question, passionnante, du film." Murielle Joudet

"J'ai trouvé ce film extrêmement émouvant. Ce scénario, ce jeu, cette image, il n'y a qu'Almodovar pour les manier. [...] Que faire du passé ? L'oublier ? Le déterrer ? Le déconstruire, puis recréer ? Le film se saisit de ces questions d'une manière à la fois subtile et sidérante."  Philippe Azoury

séance mardi 20 décembre au Pandora à Achères à 18h10 et après diner à la pizzeria d'à coté. Possibilité de covoiturage.

 

 

 

 

 

on est fait pour s'entendre

« On est fait pour s’entendre » un film de Pascal Elbé avec Sandrine Kiberlain, Pascal< Elbé et Valérie Donzelli

Antoine semble n’écouter rien ni personne : ses élèves (qui lui réclament plus d’attention), ses collègues (qui n’aiment pas son manque de concentration), ses amours (qui lui reprochent son manque d’empathie)… Et pour cause : Antoine est encore jeune mais a perdu beaucoup d’audition. Sa nouvelle voisine Claire, venue s’installer temporairement chez sa sœur avec sa fille après la perte de son mari, rêve de calme et tranquillité. Pas d’un voisin aussi bruyant qu’Antoine, avec sa musique à fond et son réveil qui sonne sans fin. Et pourtant, Claire et Antoine sont faits pour s’entendre !

séance mardi 7 décembre au Pandora à Achères à 18h40 et après diner à la pizzeria d'à coté. Possibilité de covoiturage.

 

 

compartiment n°6

C’est une Finlandaise qu’on connaît à peine mais dont le visage triste émeut déjà. Sa compagne n’a pu l’accompagner dans le long voyage qu’elles avaient prévu d’effectuer en train, depuis Moscou jusqu’en mer arctique, afin d’atteindre de mystérieux pétroglyphes. Au bout de son histoire d’amour, elle décide tout de même d’y aller seule, forcée de partager son compartiment avec un Russe pour le moins brutal.

Il s’agit peut-être du grand film de (train-)fantômes de cette édition cannoise, la caméra de Juho Kuosmanen épousant le cahotement de l’engin avec une rare langueur ; train qui semble avancer dans le néant, vers un lieu qui n’existerait pas. Jusqu’au-boutiste, le film touche à une forme d’épure en ce qu’il tente de sonder un pur état d’âme : il s’agit de faire du train l’essence même du voyage, dans ce qu’il a de plus dangereusement excitant comme de plus consolant.

Ainsi de ce Russe et de cette Finlandaise qui, contraints par le hasard, se consoleront mutuellement de leur solitude. Sa belle ambition consiste à filmer la naissance de l’affection entre deux êtres, aussi éloignés soient-ils l’un de l’autre ; c’est une affaire de petits riens, de gaucherie amusée et de dessins échangés. La teneur de leur relation n’est pas faussement romancée ni accélérée : elle s’impose dans le temps et se nourrit d’autres rencontres fortuites comme autant de visites hallucinatoires, qui participent de cette fièvre qu’on ne peut ressentir que le temps de l’exil.

Ce film a remporté le Grand prix au Festival de Cannes 2021

 

séance samedi 20 novembre au Pandora à Achères à 18h30 et après diner à la pizzeria d'à coté. Possibilité de covoiturage.

 

 

Gaza mon amour

Pour notre première sortie ciné-club, nous vous proposons un film des frères palestiniens Arab et Tarzan Nasser: "Gaza mon amour" une histoire d'amour à Gaza. Les aspects absurdes de la vie quotidienne à Gaza y sont décrits avec humour et poésie.

Séance mercredi 13 octobre à 17h10 au cinéma Pandora d'Achères (pas de publicité, le film commence directement); le prix est de 5€. Nous envisageons de manger une pizza en sortant dans la pizzéria d'en face (mais il sera un peu tôt) ou du moins de prendre un pot afin de discuter du film.

Nous irons en co-voiturage.

Issa, un pêcheur de soixante ans, est secrètement amoureux de Siham, une femme qui travaille comme couturière au marché. Il souhaite la demander en mariage. C'est alors qu'il découvre une statue antique du dieu Apollon dans son filet de pêche, qu’il décide de cacher chez lui. Quand les autorités locales apprennent l’existence de ce trésor embarrassant, les ennuis commencent pour Issa.

                                               

Envole moi

Les cinémas rouvrant, nous avons pris rendez vous pour lundi 14 juin. Entre le cinéma « Pandora » d’Achères, le cinéma « Le Fontenelle » de Marly et le C2L, nous trouverons bien un film à voir. (les programmes ne sont pas sortis).

Donc retenez la date du jeudi 14 juin.

film proposé : envole moi

Réalisateur : Christophe Barratier
avec : Victor Belmondo , Yoann Eloundou , Gérard Lanvin , Marie-Sohna Condé , Ornella Fleury , Lili Aupetit , François Bureloup , Daphné de Quatrebarbes , Andranic Manet , Thor Schenker.

Thomas passe ses nuits en boites et ses journées au lit, jusqu’au jour où son père, le docteur Reinhard, lassé de ses frasques, décide de lui couper les vivres et lui impose de s’occuper d’un de ses jeunes patients. Marcus a douze ans et vit seul avec sa maman. Il souffre depuis sa naissance d’une maladie grave qui rythme ses journées, entre le centre d’accueil médicalisé où il est scolarisé et des séjours répétés à l’hôpital. Cette rencontre va bouleverser le quotidien de l’un et de l’autre, et tout simplement changer leur vie.

                                               

le garçon qui dompta le vent

Nous étions 5 à bavarder autour de ce beau film "le garçon qui dompta le vent". Il a été apprécié à l'unanimité et a permis des discussions comparatives sur nos conditions de vie et celles des africains..

Les cinémas rouvrant, nous avons pris rendez vous pour jeudi 3 juin. Entre le cinéma "Pandora" d'Achères, le cinéma "Le Fontenelle" de Marly et le C2L, nous trouverons bien un film à voir. (les programmes ne sont pas sortis).

Nous vous proposons un séance à 18h00 /18h30 suivie d'un dîner discussion autour de pizzas à se faire livrer ou à emporter chez l'un d'entre nous avant le couvre feu de 21h00.

Donc retenez la date du jeudi 3 juin.

A bientôt

Claire Joullié

Né en 1987 au Malawi, l'un des pays les plus pauvres d'Afrique, William Kamkwamba aspire dès son plus jeune âge à un autre avenir que celui de son père agriculteur, et rêve d'étudier les sciences. Mais, en 2001, le Malawi est frappé par une terrible sécheresse, et William est contraint d'abandonner l'école pour aider sa famille à survivre. Mû par une incroyable détermination, l'adolescent se lance alors dans un projet audacieux : construire une éolienne afin d’offrir à sa famille l'électricité, un luxe auquel seuls 2% de la population malawite ont accès.

RDV chez Claire Joullié le 10 Mai à 16 h

 

 

                                                 

Le souvenir de toi d'anna justice

Nous étions 6 à la maison (pas dans le jardin, la température était trop basse) réunis pour discuter de ce film.

Nous étions d'accord pour trouver que ce film n'était pas un chef d'œuvre notamment ce cocktail qui n'en finit pas et la voix off.

Mais cela a été l'occasion de parler  des méfaits de la guerre en général , de l'horreur des camps de concentration. Trois des  présents ont visité Auschwitz et un autre camp et ont été perturbés et   choqués par leurs visites.

Deux anciennes enseignantes se sont demandé comment transmettre la mémoire de ces faits.

La génération de nos parents et grands- parents ont rarement abordé  les souvenirs qu'ils avaient de la guerre.

Bref,  même un mauvais film peut animer une discussion intéressante.

Prochain film "Caramel " ne fait pas l'unanimité , alors nous vous proposons "le garçon qui compte le vent "sur Netflix.

J'ai Netflix sur mon ordinateur portable. J'invite à le  regarder avec moi celles qui n'ont pas Netflix.

A bientôt, peut-être le lundi 10 mai ou alors la semaine du 17 au mai.

Claire Joullié

En 1944, Tomasz Limanowski, un catholique, et Hanna Silberstein, une juive, tombent fous amoureux l'un de l'autre dans le camp de concentration d'Auschwitz. La jeune femme tombe enceinte mais personne ne doit le découvrir car elle serait envoyée en chambre à gaz. Tomasz trouve le moyen de les faire évader et de rejoindre la maison de sa famille. Il décide ensuite de s'engager dans l'armée mais est rapidement présumé mort. Hanna part donc refaire sa vie et ne découvrira que des dizaines d'années plus tard que son premier amour est en réalité toujours vivant...

 

 

                                                   

syngue sabour - Pierre de patience film d'Atiq Rahimi

Nous n'étions que trois à parler de ce très beau film.

Une actrice aussi belle que profonde.

Alors que ce film se déroule sous les bombardements, l'intrigue se passe à l'intérieur d'une chambre entre un homme dans le comas et sa jeune femme. En dix ans de mariage, ils ne se sont jamais parlés. Alors elle va profiter de l'immobilité de son mari pour raconter sa vie, ses espoirs, ses ressentis .

Ce film reste sur France Tv replay encore deux mois, n'hésitez pas à le regarder: cycle Jean Claude Carrière.

Pour la prochaine fois , soit l'un d'entre nous trouve un film sur France tv,

soit possède un dvd d'un film qu'il souhaite nous faire partager, soit un film sur une plateforme payante (Netflix) que l'on visionne ensemble...

Au cas où nous regardons chacun de notre côté nous pourrions nous retrouver  dans un jardin pour en parler.

Vous êtes tous invités à chercher.

A très bienôt

Claire Joullié

Rdv jeudi 15 avril via zoom à 18 h

Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma ; sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte. La femme doit fuir avec ses deux enfants, abandonner son mari et se réfugier à l'autre bout de la ville, dans une maison close tenue par sa tante. De retour auprès de son époux, elle est forcée à l'amour par un jeune combattant. Contre toute attente, elle se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus intimes... Jusqu'à ses secrets inavouables.

"Jean-Claude Carrière m’a appelé depuis sa maison du sud en plein été : "Je trouve ton roman formidable, ça peut faire un beau film !" Dans le même temps, Jeanne Moreau que je ne connaissais pas, m’adresse un mail : "Votre éditeur m’a envoyé votre livre, j’ai adoré, ça pourrait donner un beau film !"", confie Rahimi.